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CENTRE SCIENTIFIQUE DE NAPLES 

 

Il s'agit d'un projet pour la compétition internationale pour la nouvelle Cité des Sciences de Naples qui avait été détruit en 2013 par un acte criminel.

Bien plus qu'un musée de la vie quotidienne, la Cité des Sciences doit devenir une partie intégrante de la vie des habitants du quartier de Bagnoli. Avec une stratégie d'ouvertures simples, il y aura une série de connexions stratégiques comprenant l'accès à la nouvelle promenade sur le front de mer et à la nouvelle plage récupérée, l'accès à l'ex-zone industrielle transformée en parc bio-technologique, centre d'éco-durabilité. Le projet propose donc un prototype ambitieux et reproductible d'un «modèle intelligent et vertueux de la ville», un exemple de développement respectueux de l'environnement.

La proposition est une "extension" des bâtiments d'origine perdus dans l'incendie de 2013 et de récupérer toutes les traces de matériaux pouvant être réutilisés. Ces traces ont été enveloppées dans une nouvelle peau technologique qui suit les profils architecturaux d'origine. L'intention était de regarder au-delà d'une simple restauration conservatrice et plutôt de chercher un lien profond avec l'identité et la mémoire du site, à la fois psychologique et symbolique. Il s'agissait d'une conservation qui embrassait des parties dans leur état existant : les éléments resteraient non nettoyés et des solutions pour intégrer des pièces endommagées ont été trouvées dans des matériaux compatibles. Le musée a été conçu comme un «bâtiment pour les extrêmes», une architecture de survie pour supporter les catastrophes environnementales et mondiales. En ce sens, l'édifice devient un récit des vastes problèmes auxquels notre planète est confrontée - y compris l'élévation du niveau des mers et l'épuisement des énergies fossiles - et le rôle de la science dans la formulation des solutions, et la responsabilité de l'architecture envers l'autosuffisance pour diminuer notre empreinte environnementale.

La proposition du Centre des sciences exposera également les possibilités de l'architecture du futur et, plus généralement, les technologies utilisées par l'homme pour construire dans des environnements extrêmes tels que l'Antarctique, les déserts, les océans et l'espace. L'analyse de la complexité et de l'unicité du paysage entourant le Centre des Sciences et la présence dramatique de ce qui a survécu au feu ont imposé la nécessité d'aborder la relation entre le nouveau et l'existant et de ne pas réduire le centre à un simple ajout d'un nouvel objet issu d'un processus de conception auto-référentiel. La réappropriation du lieu, son identité, son paysage et son histoire sont devenus le thème central du projet. A partir de ces considérations, il a été décidé de continuer en préservant et en reproduisant le système typologique des travées du complexe architectural original de Bourbon. Les nouveaux volumes s'élèvent sur ceux perdus, reproduisant leurs formes, proportions et rythmes, en remplaçant avec discrétion et précision les anciens bâtiments. Devant la place centrale, sous la présence austère de la cheminée, les volumes sont détachés du sol dans une interface délicate mais ferme entre les piliers de l'ancien bâtiment et le nouvel édifice. Le rez-de-chaussée apparaît totalement libre, générant une relation fluide et puissante entre la mer, le cœur de la Cité des Sciences et le futur parc.

Project information

Statut: Concours

Lieu: Bagnoli, Naples, IT

Date: 2015

Surface: 10.000 m²

Commission: Privé

Client: Fondation IDIS

Programme: Musée scientifique

Project team

 

Architecte: Dorell.Ghotmeh.Tane / Architects, Paris

Architecte Local: Federico Florena et F. Introzzi

Landscape Architect: Leonardo Oprandi

Economiste: Gianpiero Aresi

Structure: Bollinger + Grohmann

Environment: Franck Boutté

Mechanical engineer: Manens

 

 

 

 

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